Voilà qui est paradoxal. Comment prétendre qu’il y a un mythe derrière l’annonce d’un dépliant pas cher quand on fait soi-même cette annonce ? C’est qu’il y a « pas cher  » et « pas cher ». On s’explique.

Il y a le « pas cher » qui correspond à « bon marché » ou à « économique » et le « pas cher » qui veut bien dire ce qu’il veut dire. Dans un cas, on raisonne d’un point de vue marketing et dans l’autre d’un point de vue strictement comptable. Dans un cas, on met l’accent sur une des caractéristiques du produit, dans l’autre, essentiellement, sur son coût.

Et pourtant, toutes les offres de dépliant comprennent une offre de dépliant pas cher. Sans autre précision. D’évidence, mieux vaut savoir à quoi on s’attendre exactement quand on commande une série de dépliants pas cher.

 

Le mythe du dépliant pas cher

Tout le monde en parle, le monde de l’impression s’entend, mais personne ne le fait. Waouh ! Le scoop !

Bah, oui, toute chose a forcément un coût. Et à moins de travailler à perte, ce que la loi interdit, ou de travailler aux antipodes, avec tous les risques qui vont avec, il va bien falloir payer quelque chose pour le travail demandé. 

 

Le mythe du dépliant pas cher
Le mythe du dépliant pas cher

 

Les composants du coût d’un dépliant pas cher

Pour faire un dépliant, il faut toujours du papier, de l’encre, des presses, des opérateurs. Bref, du capital, des entrants et du personnel. Sur cette base ultra simplifiée, mais une base plus sophistiquée n’ajoute rien au raisonnement, un bas coût à la sortie ne peut s’obtenir qu’avec un capital nécessitant peu d’amortissement, des entrants bas de gamme et du personnel avec de bas salaires.

Il est facile d’imaginer où on peut trouver une telle combinaison.

On peut, bien évidemment, se satisfaire de ce qu’elle peut produire. A condition de le savoir à l’avance et de ne pas en attendre plus qu’elle ne peut faire. Les discours ne peuvent rien y changer. Les arbres ne grimpent pas jusqu’au ciel. Les faits sont têtus et ont toujours raison.

 

Un dépliant de qualité peut-il être aussi un dépliant pas cher ? 

Si on poursuit jusqu’à son terme le raisonnement précédent, on peut en déduire qu’un dépliant pas cher, c’est-à-dire résultant d’une combinaison de coûts réduits au maximum, a bien peu de chance d’être un dépliant de qualité. A juste titre.

On peut y être indifférent. Après tout, ce qui compte c’est de faire savoir qu’on a quelque chose à vendre et peu importe finalement le support. Moins il est cher, mieux c’est. Alors, la manière dont on s’y prend pour y parvenir, c’est le problème de l’imprimeur. 

 

Un dépliant de qualité peut-il être aussi un dépliant pas cher
Un dépliant de qualité peut-il être aussi un dépliant pas cher

 

Or, justement, un dépliant pas cher peut être aussi un dépliant de qualité. C’est pourquoi le dépliant revient en force. Ou plus exactement, un dépliant de qualité peut être bon marché. Ce qui n’est pas tout à fait la même chose. Le renversement de point de vue est d’importance. Pourquoi ? Parce qu’on a compris que la qualité d’un support fait partie du message transmis.

Un seul exemple suffit à l’illustrer. Que pense-t-on, spontanément, d’une offre commerciale, portant sur des objets haut de gamme, imprimée de façon peu qualitative ? Qu’il y a un loup quelque part. S’agit-il de contrefaçons ? D’invendus ? De produits d’origine douteuse ? 

A noter que l’inverse flatte, au contraire, des produits qui peuvent être médiocres. N’oublions que le dépliant est un produit en lui-même. Et comme le disait si bien, le publicitaire américain Bill Bernbach (1911-1982) :

 

La magie se trouve dans le produit

 

D’évidence, le choix d’un support n’est donc pas qu’une question de coût de fabrication ! Mais plutôt, si on veut bien y réfléchir un instant, celle d’une communication au meilleur coût. Laquelle englobe, naturellement, les coûts de fabrication, mais ne peut se résumer uniquement à ces coûts.

Alors, oui, de ce point de vue, un dépliant de qualité peut être aussi un dépliant bon marché. Un dépliant pas cher, si on préfère. Pour le comprendre, il faut en revenir à la distinction entre coûts fixes et coûts variables.

Coûts fixes et coûts variables entrant dans le coût d’un dépliant publicitaire

L’habitude est de répartir les coûts d’une entreprise en coûts fixes, on dit alors charges fixes pour reprendre la terminologie du plan comptable, et en coûts variables, ou charges variables. Les premiers sont intangibles, quel que soit le volume de production. Les seconds varient en fonction de ce volume. C’est de la maîtrise de l’équilibre entre ces deux types de coûts que nait la possibilité, ou non, de proposer, notamment, des dépliants, pas cher et de qualité, autrement qu’en allant les faire faire à l’autre bout du monde ou de l’Europe.

 

Bill Bernbach
Bill Bernbach

 

Sur ce plan, toutes les imprimeries ne se situent pas au même niveau. Par conséquent, quand une imprimerie propose de faire pour ses clients un dépliant pas cher, celui-ci est forcément unique. On veut dire par là que son coût est unique. Il va dépendre de la taille de l’imprimerie, de ses caractéristiques et de son organisation. Dit d’une autre façon, chaque imprimerie a une chaîne de valeur qui lui est propre et qui détermine ses coûts. 

Autrement dit, le choix de l’imprimerie est primordial. Et ce choix ne peut réellement se faire qu’en comparant ce qui est comparable. Si on se décide pour l’impression d’une série de dépliants pas cher, une comparaison entre les prix demandés n’est juste que si l’impression proposée par au moins deux imprimeries est exactement la même.

Même papier, même tirage, même service graphique, mêmes délais, etc.

 

Impression d’un dépliant pas cher

Résumons-nous. Il n’y a pas de dépliants gratuits. Même quand on les fait soi-même.

Même avec un très bon logiciel gratuit de PAO. Un dépliant pas cher ne l’est que relativement à ce qu’il représente en savoir-faire et en qualité d’impression. Cela dit, pour être sûr de ne pas se tromper, il faut considérer qu’il y a plusieurs de types de dépliant, ou types d’impression, pas cher.

 

Flyer pas cher recto verso

C’est sur les flyers les plus basiques que la question du prix est la plus prégnante. On comprend bien que, si on veut un tract en lettres noires sur fond jaune pour annoncer un loto dans une salle municipale, on veuille obtenir le coût unitaire le plus bas possible. Mais, même là, ça se discute. 

Le papier utilisé va-t-il permettre, par exemple, une impression recto verso correcte ?

C’est-à-dire sans que le verso n’apparaisse au recto par transparence, faute d’avoir une épaisseur suffisante ?

  • Dans quels délais peut-il être réalisé et livré ?
  • Surtout, comment va-t-il être livré ?
  • Et, dans quel état va-t-il arriver chez celui qui en a commandé plusieurs centaines ou milliers d’exemplaires ? 

Deux prix bas différents, certes. Mais l’impression du flyer recto-verso dont le prix est le plus bas se fait-elle dans les mêmes conditions que l’impression de ce même flyer à un prix bas aussi, mais légèrement plus élevé ? Encore une fois, il convient de comparer ce qui est comparable et d’être prêt à assumer les conséquences d’un service minimum.

 

Impression 2 ou 3 volets pas cher

Là, les choses se corsent un peu. Un dépliant n’est pas un flyer. Il demande une mise en page et plus il a de volets, plus cette mise en page doit être faite sérieusement. 

 

dépliant 2 volets
Dépliant 2 volets
Impression 3 volets
Impression 3 volets

D’évidence, le prix le plus bas du marché ne peut pas être le seul élément déterminant pour le choix de l’imprimeur à qui on va confier l’impression de ses dépliants. Il faut, au moins, y ajouter, l’assistance graphique et la possibilité de vérifier son rendu, sorti de presse, avec l’envoi d’un BAT gratuit avant tout lancement.

C’est ce qui va permettre de vérifier que la conversion du mode colorimétrique RVB en mode CMJN s’est faite dans de bonnes conditions. Ce qui est indispensable pour tout tirage en quadrichromie en numérique et à plus forte raison en offset.

  • Que faire si tout se passe mal et que la livraison a été faite ?
  • Comment faire si les pliages, en accordéon ou en origami, les finitions, le laminage ou le façonnage ne sont pas du tout ce qu’on attendait ?
  • Que dire, après coup, si on se rend compte que la grammage retenu n’est pas adapté à l’utilisation que l’on veut faire du dépliant pour son prochain salon professionnel ?
  • Lequel a lieu, naturellement, et pour tout arranger, dans les prochains jours ?

L’horreur ! On est alors bien loin de la petite économie réalisée sur la base du seul prix. Et on a bien de quoi s’en mordre les doigts.

 

Modèle de dépliants meilleur marché

Un dépliant n’est pas un objet anodin. C’est même le support de communication le plas largement utilisé. Sinon le support phare ! Parce que, globalement, il est un des moins coûteux.

Eh bien, c’est précisément pour cette raison qu’il doit être soigné ! 

 

Modèle de dépliants meilleur marché
Modèle de dépliants meilleur marché

 

On peut le faire de deux façons qui toutes deux supposent de bien choisir son imprimeur.

La première consiste à choisir un modèle parmi tous ceux que l’imprimeur a déjà traités et qu’il suffit de personnaliser. Cela permet d’alléger considérablement le travail de conception et de profiter d’une mise page très professionnelle des informations qu’on veut communiquer. Bien commode quand on veut faire rapidement un dépliant, par exemple, pour un restaurant ou un commerce particulier. 

La seconde consiste à bien travailler les fichiers qu’on va transmettre à l’imprimeur et à tirer parti de l’assistance graphique qu’il peut offrir. Ne serait-ce qu’en proposant d’utiliser ses gabarits ou ses logiciels de conception gratuits.

Rappelons que la transmission d’un fichier ne doit pas se faire à la va vite. Surtout si interfèrent, dans la transmission des données, des questions relatives à la nature du format des fichiers telle que celle de l’utilisation de formats propriétaires ou de formats ouverts. 

Bref, les choix offerts aux utilisateurs, notamment internautes, pour faire leur publicité, sont d’autant plus fiables et meilleur marché qu’ils le sont par un imprimeur d’accès facile, parce qu’il est français, et doté de toute la technologie et la technique nécessaires.

 

Comment avoir le meilleur coût pour un dépliant publicitaire ?

En résumé, si on veut bénéficier du meilleur coût pour les dépliants qu’on veut faire imprimer, il ne faut pas confondre meilleur coût et prix le plus bas. Certes, il n’y a pas de meilleur coût sans un prix compétitif, mais la notion de coût doit nécessairement intégrer celle de la valeur du service rendu. Autrement dit, on en a toujours pour son argent. Pas forcément dans le bon sens.

Ce qui fait qu’un petit prix est souvent associé à un petit service. Pour ne pas dire piètre. Mais une chose est sûre, quand on fait appel à un imprimeur, bien installé, bien équipé, habitué à travailler vite et à gérer toutes les situations, impliquant entre autres, les formats de papier, couché ou pas, leurs normes comme la norme ISO 216, on est quasi certain d’avoir son dépliant publicitaire au meilleur coût

Choisir le bon imprimeur

Enfin, il est bon de rappeler que la non-qualité est toujours coûteuse. Se rapprocher d’un imprimeur ayant l’effort de faire valider son fonctionnement par de nombreuses certifications, y compris celles protégeant l’environnement et les forêts, de même que celui de proposer des prix compétitifs, c’est aussi la certitude de ne pas en prendre le risque.

Le prix, oui, bien sûr, mais pas au détriment de la qualité. Faute de quoi, l’avantage prix peut s’avérer rapidement cauchemardesque.

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