Les finitions haut de gamme sont bien plus nombreuses qu’on ne pense en général. Et c’est bien dommage. En effet, la palette des possibilités offertes par les imprimeurs, dans ce domaine, permet à chacun, particulier ou professionnel, de trouver « chaussure à son pied ».
Du fait de cette diversité, l’impression haut de gamme est à la portée de tous les budgets. Et cela est d’autant plus intéressant que les occasions de faire du haut de gamme ne manquent pas. Mais, tout d’abord, qu’est-ce que c’est qu’une impression haut de gamme ?
Impression haut de gamme : définition
Une impression haut de gamme se définit par son apparence et sa destination. Pour les spécialistes de emarketing, un produit haut de gamme, c’est :
Un produit de très haute qualité, dont les quantités commercialisées sont parfois peu importantes et dont le prix est généralement élevé. Il ne doit pas être confondu avec un produit de luxe. Les deux qualificatif peuvent être complémentaires, mais ne sont pas synonymes.

La définition s’applique à tous les produits et, bien sûr, entre autres, aux produits imprimés.
Quant à la destination, il est clair qu’un produit haut de gamme fait rarement l’objet d’une distribution de masse. Raison pour laquelle, d’un point de vue budgétaire, les coûts peuvent être maîtrisés, car les quantités demandées sont réduites.
A quoi peuvent servir les finitions haut de gamme ?
Globalement, et quoi qu’il en soit, une impression haut de gamme a une double finalité. Elle sert, naturellement, à véhiculer une image de qualité, d’élégance, de chic, voire de luxe, mais aussi, et quelque fois, surtout, à fournir des supports qui durent dans le temps. De ce fait, on peut distinguer les imprimés haut de gamme, suivant qu’ils mettent l’accent sur l’un ou l’autre de ces aspects.
Et selon la finalité privilégiée, il va falloir choisir entre plusieurs techniques comme, par exemple, l’embossage, le vernis réservé, la dorure à chaud ou le pelliculage. Car, elles ne se combinent pas toujours facilement. D’où les différences budgétaires.
Finitions haut de gamme tournées vers la pérennité du document
Quand on veut protéger un document parce qu’on estime qu’il a de la valeur, le premier geste à accomplir est de lui appliquer un pelliculage. Le pelliculage, on dit aussi la lamination ou le laminage, consiste à coller, après impression, un film plastique sur le document. Comme on peut s’y attendre, il y a plusieurs types de pelliculages possibles suivant le rendu qu’on veut obtenir ou les autres finitions qu’on prévoit d’apporter au document.

Ainsi, on distingue le pelliculage « humide » et le pelliculage « sec ». Dans le premier cas, on met de la colle sur le film plastique avant de l’appliquer. Dans le deuxième cas, le film est pré-encollé.
Passons sur les différents types de colle, il y en a au moins 4, et les différents types de film plastique, il y en a au moins 3. Tout dépend ce qu’on veut faire.
Pelliculage classique et pelliculage texturé
Disons que selon le type de film et de colle choisi, on fait soit un pelliculage classique soit un pelliculage texturé.
- Le premier permet de recouvrir le document avec un film plastique mat ou brillant. Point important à noter, si on veut ajouter une finition supplémentaire au document, type vernis sélectif ou dorure à chaud, mieux vaut un pelliculage mat. Cela dit, un pelliculage mat adoucit les couleurs, tandis qu’un pelliculage brillant leur donne de l’éclat.
- Le second permet de créer des sensations nouvelles en matière de « toucher ». De ce point de vue, s’il s’agit, notamment, d’un pelliculage, dit « soft touch« , il a un aspect mat et « peau de pêche. » De plus, sa texture est douce et agréable au toucher. Mais, il peut s’agir aussi d’un pelliculage « sablé ». Dans ce cas, son aspect et son toucher sont granuleux.
Remarque d’ordre général sur le pelliculage
Quelle que soit la formule retenue, il convient de bien noter qu’il n’est pas possible d’écrire avec un stylo sur une surface pelliculée.
Finitions haut de gamme tournées vers le « luxe » du document
Indépendamment de la protection recherchée pour le document imprimé, on peut vouloir avant tout procéder à son embellissement. De ce fait, on n’a pas forcément besoin d’un pelliculage, notamment, quand on fait du gaufrage.
Gaufrage, embossage et débossage
La technique d’impression est ancienne. On peut la faire remonter au 16ème siècle. Elle consiste à donner du relief à un document, soit en « creux », soit en « bosse ».
S’il est est en creux, on parle de débossage ou d’estampage. S’il est en « bosse », on parle de gaufrage ou d’embossage. L’écriture en braille en est un bon exemple.
Ou encore les timbres secs réalisés par l’administration avec sa traditionnelle pince à gaufrer ou pince à timbre sec. Quelle que soit la technique utilisée, on comprend sans peine que le papier doit être d’une certaine épaisseur.
Par ailleurs, naturellement, le choix entre l’une et l’autre technique dépend des effets que l’on veut obtenir. Les ombres, résultant de l’une ou de l’autre, ne sont pas les mêmes. A plus forte raison, si on y ajoute de la couleur.
Enfin, il faut noter qu’une fois le recto gaufré ou estampé, le verso ne peut être imprimé qu’à la condition de faire un contre-collage. Autrement dit, qu’à la condition « d’effacer » la contrepartie.
Vernis sélectif, vernis réservé, vernis 3 D
Le vernis sélectif, ou vernis réservé, est un procédé post impression qui permet de mettre en surbrillance certaines zones ou parties d’un document. Pour bien faire, celui-ci doit être préalablement pelliculé. De préférence, avec un film plastique mat.

Par ailleurs, on peut aussi l’utiliser en version 3 D pour mettre la zone choisie en relief. Pour en savoir plus, voir l’article spécifique que lui consacre le blog de PrintBasPrix.
Dorure à froid, dorure à chaud
Autre technique permettant d’embellir un document, la dorure à chaud ou à froid. Comme le gaufrage, le procédé est ancien. Du fait de son recours à des feuilles de métal en or ou en argent, il confère au document un aspect indéniablement luxueux.
Toutefois, avec le même procédé, on peut aussi recourir à la dorure holographique, à la dorure au cuivre ou à la dorure avec d’autres couleurs.
Finitions haut de gamme, de luxe et pérennes
Évidemment, le fin du fin, c’est de réaliser un document à la fois beau et pérenne. Pour cela, les combinaisons entre les différentes techniques possibles sont multiples. Par exemple, on peut ainsi combiner un document gaufré avec un logo embossé doré à chaud. Mais, plus la combinaison choisie est complexe, plus l’aide de graphistes professionnels s’impose.
Et c’est tout l’intérêt d’une impression en ligne qui bénéficie de ce soutien grâce à ses liens avec une imprimerie traditionnelle, tout en étant très bien équipée. En effet, grâce à eux, elle peut proposer différentes formules à des prix ultra-compétitifs pour réaliser des flyers, des dépliants, des chemises à rabat ou des cartes de visite répondant aux standards élevés d’exigence de l’imprimerie de luxe made in France.
En d’autres termes
Dès lors qu’un document a pour vocation de véhiculer une image de marque, il se doit d’être travaillé. Un document de qualité n’est pas nécessairement un document luxueux. Cependant, compte tenu de la grande diversité des options possibles, du document simplement pérenne au document très élaboré, il est conseillé de se faire accompagner par des graphistes professionnels pour la réalisation d’un tel document.