De l’impression offset, on en parle tout le temps, mais quand on est simple usager, on ne sait pas toujours de quoi il s’agit. Hors mis quand on doit s’occuper de faire imprimer le catalogue de l’entreprise dans laquelle on travaille. Et, encore !

Ce qu’on regarde, c’est surtout le devis et la facture correspondante. Pourtant, il n’est pas inutile de garder deux ou trois notions en tête. En effet, ça peut, entre autres, aider à choisir la bonne imprimerie.

C’est que des presses à impression offset, ça coûte cher et ça demande du doigté, et donc du personnel spécialement formé. Raison pour laquelle, certains imprimeurs qui ne veulent pas faire cet investissement se contentent de sous-traiter leurs opérations d’impression offset. Mais, dans ce cas, pourquoi ne pas s’adresser directement à l’imprimeur qui fait réellement le job ?

C’est là, quand on est simple usager et comptable de l’emploi des « deniers » de son entreprise que ça peut être utile de savoir comment faire le meilleur choix de l’imprimeur qui, au final, va exécuter l’impression offset.

 

Le principe de l’impression offset

On s’imagine facilement que toute impression d’un document passe par un cylindre avec une plaque sur laquelle le texte à imprimer est gravé, qu’il suffit de mettre de l’encre dessus, puis, de mettre le tout en contact avec un autre cylindre sur lequel s’enroulent les feuilles de papier à imprimer. Mhmm ! 

 

Le principe de l'impression offset
Le principe de l’impression offset

 

C’est bien évidemment un peu plus compliqué que ça. Sans remonter aux origines de l’impression offset, disons que la technique mise au point, il y a plus d’un siècle et qui est encore une des plus utilisées aujourd’hui, repose sur un échange de bons procédés entre cylindres. 

Première étape du fonctionnement d’une presse à impression offset

Donc, au départ du processus d’impression, on a un cylindre avec une plaque gravée. Cette plaque, on la mouille ou on l’enduit de silicone, suivant qu’on veut une impression par voie sèche ou par voie humide. On comprend tout de suite l’intérêt de la voie sèche.

Comme il n’y a plus besoin de sécher l’encre, ça permet de gagner du temps. Et comme chacun sait, « time is money ». Mais, il faut les bons produits. Dans la voie humide, on n’a besoin que d’eau et on utilise la réaction naturelle de l’eau au contact avec un corps gras. Ce qui ne coûte rien.

 

Deuxième étape du fonctionnement d’une presse à impression offset

C’est celle du blanchet. C’est celle qui fait la particularité de l’impression offset. Le blanchet, c’est le cylindre dont le caoutchouc entre en contact avec le cylindre porte-plaque encré par les rouleaux encreurs. Là, c’est vrai, ça devient un peu compliqué.

Retenons simplement que ce deuxième cylindre va transférer, on dit aussi reporter, c’est la traduction du mot « set off » ou « off set », l’image du cylindre porte plaque, reçue de manière inversée, sur le dernier cylindre.

 

Troisième étape du fonctionnement d’une presse à impression off set

Ce dernier cylindre, c’est celui qui est en contact avec le papier à imprimer. L’image inversée du blanchet s’y imprime comme il faut, autrement dit, dans le bon sens, sur le papier qui se présente. Feuille à feuille ou sur une rotative.

Fin du processus ? Pas vraiment. Reste les couleurs.

 

L’impression en quadrichromie

Domaines d’emploi de l’impression offset

 

Domaines d'emploi de l'impression offset
Domaines d’emploi de l’impression offset

 

L’impression offset est une impression en quadrichromie par excellence. Ajoutons que son mode opératoire traditionnel est l’impression par la voie humide. Avec ces deux éléments, on a l’essentiel de l’impression de la presse magazine, des livres, des catalogues, des brochures et de la plupart des emballages.

Bref, de tout ce qui se traduit par l’impression de plusieurs dizaines de milliers d’exemplaires. Cela sur des supports aussi divers que le papier, le carton, le polymère ou le métal.

 

Mode colorimétrique de l’impression offset

Or, qui dit quadrichromie, dit quatre couleurs, plus précisément mode colorimétrique CMJN. Comme chacun sait, ce n’est pas celui des écrans d’ordinateur, dont le mode colorimétrique est le RVB.  Attention donc à transmettre, à l’imprimeur qu’on s’est choisi, les bons fichiers.

Cela, si on veut avoir le rendu voulu. En effet, ce serait dommage de ne pas pouvoir bénéficier des avantages de l’impression offset alors qu’elle est particulièrement indiquée pour l’impression de photos. Pourquoi donc ?

Parce qu’on a tout simplement oublié de faire la nécessaire conversion des modes colorimétriques.

 

Les étapes de l’impression en quadrichromie

Mais, ce n’est pas tout ce qu’il y a à savoir et qui explique, notamment, que s’équiper pour faire de l’impression offset est une opération très coûteuse qui n’est pas à la portée de tous les imprimeurs. 

 

Atelier Offset
Atelier Offset

 

En effet, pour réussir une impression offset, il faut un cylindre porte-plaque pour chacune des couleurs, autrement dit quatre, et donc caler les documents à imprimer de façon à ce qu’ils passent quatre fois sur la presse. Notons au passage que ces quatre passages ont pour effet de réaliser une synthèse soustractive des couleurs.  Du fait de leur superposition. Pas simple tout ça !

 

En résumé 

L’impression offset, c’est très bien quand on a de longues séries d’exemplaires à faire imprimer en quadrichromie et avec des photos. Rien à voir avec l’impression numérique. Mais, une telle impression ne s’improvise pas.

Il faut du matériel approprié et du personnel qualifié. Il convient donc de bien savoir comparer ce qui est comparable et, à partir de là, de frapper à la bonne porte. Encore une fois, plus que les prix, ce sont les valeurs qui doivent être confrontées.

C’est-à-dire qu’il faut être en mesure de comparer ce qu’on a comme valeur de service pour un même prix.

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