A l’approche des élections municipales et avec l’entrée dans une période où les séquences électorales vont se multiplier, il est conseillé aux candidats de bien réfléchir à leur matériel de campagne qui leur est indispensable pour réussir leur campagne électorale.

C’est-à-dire, pour gagner l’élection. En commençant, au préalable, par la composition d’une équipe de campagne. En effet, aucune campagne électorale ne se mène sans le soutien d’une base collective d’où va émerger cette équipe.

Que l’élection soit celle d’une liste ou celle d’une personnalité. Pour les équipes déjà aguerries, ce n’est là qu’une formalité, pour celles qui se lancent pour la première fois dans une campagne électorale, c’est une étape indispensable.

Novice ou expérimentée, avant de se lancer sur le terrain, cette équipe va devoir travailler sur 4 axes, consistant à :

  • Définir le programme électoral.

 

  • Élaborer le plan de campagne pour une campagne électorale.

 

  • Réunir les moyens budgétaires nécessaires.

 

  • Réaliser les outils de communication.

 

La composition d'une équipe de campagne
La composition d’une équipe de campagne

Si le plan de campagne pour une campagne électorale peut ressembler au plan de communication d’une entreprise, sans lui être assimilable, le programme électoral et le budget de campagne correspondent à des volets spécifiques. D’ailleurs, la loi les encadre de manière très stricte.

Cependant, en ce qui concerne les outils de communication, autrement dit, le matériel de campagne, il en va différemment. Du moins, en ce qui concerne leur élaboration. En effet, leur conception et leur réalisation sont de même nature que ceux de toute organisation communiquant sur son activité.

Et l’ensemble de toutes ces opérations correspond à une démarche de marketing politique.

Si on s’en tient uniquement au matériel de campagne, d’une manière générale, le kit de base de la stratégie de communication comprend 4 éléments : des tracts, des brochures, des affiches et une page internet.

 

Le tract électoral dans le matériel de campagne

Comme on l’a vu dans un post précédent, il y a deux façons de concevoir un tract. Il peut prendre la forme, soit d’un flyer pas cher , soit d’un leaflet plus élaboré. Mais, d’une manière générale, sous une forme ou sous une autre, il se présente dans une dimension au format A 6, imprimé recto et verso.

Il est distinct de la circulaire électorale, distribuée par les services de l’Etat, avec un bulletin de vote, dans les jours qui précèdent le scrutin.

 

Le flyer électoral

Il a pour but d’être distribué massivement, lors d’opérations sur les marchés, de porte à porte ou de boitage, par exemple. Sa conception est simple et sa réalisation peu coûteuse. Surtout, en passant par des sites spécialisés comme PrintBasPrix.

En effet, il vise essentiellement à établir un contact personnalisé avec l’électorat ou à annoncer un évènement. Toutefois, sa conception doit respecter un ensemble de règles précises.

Citons par exemple, les mentions obligatoires ou l’usage des trois couleurs. A défaut, en cas de résultats électoraux serrés, le moindre manquement à ces règles peut donner lieu à un contentieux électoral qui peut conduire à l’invalidation d’un scrutin ou d’une élection.

Il en résulte un document sobre, avec peu de texte et peu de couleurs, appelant à voter pour un candidat, une candidate ou une liste.

 

Le tract électoral dans le matériel de campagne
Le tract électoral dans le matériel de campagne

 

Le leaflet électoral

On le confond souvent avec le flyer électoral. Et c’est vrai qu’il peut être utilisé de la même façon.

Or, un leaflet électoral est, en général, beaucoup plus soigné que le flyer électoral. Il peut ainsi comporter deux ou trois volets.

De ce fait, il est plus coûteux et il est recommandé de réserver plutôt son utilisation à certains cas comme les réunions électorales. En effet, un leaflet est plus complet qu’un flyer. Il dit plus de choses. Son design est plus élaboré.

 

Pour cette raison, il est préférable de s’en servir quand l’électorat est momentanément captif, comme pendant une réunion électorale. Il est distribué au moment de l’entrée ou de la sortie des participants.

Avant ou après les discours. Il y a de fortes chances pour qu’ils le rapportent chez eux et le conservent un certain temps. Ce qui est rarement le cas avec des flyers proprement dit.

D’où l’intérêt d’en travailler soigneusement la forme. Ce qui peut également se faire à moindre coût avec des sites web comme PrintBasPrix où un leaflet peut être facilement conçu à partir de modèles de flyers commerciaux personnalisables.

 

Les brochures électorales dans le matériel de campagne

Autant on peut utiliser un même tract, ou presque, pendant toute une campagne, autant il est quasi impossible de n’avoir qu’une brochure électorale. Les brochures électorales répondent à un autre besoin que le tract électoral et elles sont tout aussi indispensables.

Elles ont un double objectif :

  • Présenter le candidat ou la candidate, ou encore, la tête de liste et ses co-équipiers.

 

  • Donner les grandes lignes du programme électoral de chacun.

 

Ce qui a une triple conséquence. La présentation d’un programme nécessite, en principe, plusieurs brochures différentes.

Si l’on veut, bien sûr, éviter d’en faire un catalogue de mesures qui peut être ennuyeux à lire. Sans compter que va s’y s’ajouter l’inévitable trombinoscope.

 

De plus, chacune de ces brochures doit être également réalisée avec soin. Comme les leaflets.

Et cela représente un certain coût, d’où l’intérêt, une fois encore, de recourir à des sites web spécialisés. A condition, toutefois, de vérifier qu’ils sont bien l’émanation d’imprimeurs professionnels, situés en France, et non pas des places de marché, sous-traitant les travaux de réalisation et d’impression, auprès d’imprimeurs situés à l’étranger.

En effet, une brochure est plus délicate à faire qu’un simple tract recto-verso.

 

Brochures à l’italienne et brochures à la française

Une brochure comprend nécessairement plusieurs pages reliées. Elles sont, en général, de dimension A 4, à la française, c’est-à-dire en format « portrait ».

Cependant, ce n’est pas toujours le cas. Elles peuvent être aussi en format à l’italienne. Autrement dit, en format « paysage ».

 

C’est une bonne façon de souligner l’originalité ou la nouveauté de ce qui est présenté. Évidemment, cela peut se traduire par un surcoût par rapport à un format plus classique.

En outre, la page de couverture doit être traitée à part, comme d’ailleurs, la quatrième de couverture.

 

On voit bien que la réalisation d’un jeu de brochures peut rapidement devenir une opération complexe. Quand on a recours directement à un imprimeur professionnel, on bénéficie de son assistance.

Quand on veut s’en passer, il est plutôt conseillé de maîtriser les logiciels de PAO. Une brochure électorale ne peut pas être de qualité médiocre, car ce défaut de qualité peut rejaillir sur son contenu.

C’est donc un bon compromis que de rechercher un imprimeur on-line, doté d’un studio graphique prêt à accompagner l’internaute dans la conception d’une brochure pas cher.

 

L’affiche électorale dans le matériel de campagne

En général, elle est unique, mais dans un format A3 et A4. Le premier est destiné aux grands panneaux d’affichage, le second est, principalement, destiné aux vitrines et à la décoration des salles de réunion.

Elle comprend une photo du ou des candidats, le nom du mouvement ou du parti politique qui le ou les soutient et le slogan de campagne. Elle est indispensable.

 

L'affiche électorale dans le matériel de campagne
L’affiche électorale dans le matériel de campagne

 

Le volume d’impression d’affiche électorale de chacun des formats dépend du nombre de panneaux et d’emplacements où ils peuvent être apposés et de celui du nombre de rotations nécessaires pour renouveler les affiches dégradées. Rappelons que l’affichage n’est pas libre.

En effet, les règles qui s’imposent dépendent, à la fois, du code de l’environnement et du code électoral. On peut, là aussi, faire faire, de manière professionnelle, une affiche pas cher,  grâce aux plateformes en ligne.

 

La page internet

Au fil des ans, elle est devenue un média incontournable. Ce qui ne veut pas dire qu’elle est appelée à se substituer aux autres outils de communication, notamment, imprimés.

De fait, les sondages le montrent régulièrement, elle est parfaitement complémentaire de ce qui est imprimé. Il convient, donc, de ne pas oublier de rappeler les coordonnées de connexion de cette page sur tous les documents imprimés que les candidats vont utiliser.

Cela dit, il y a deux façons de la concevoir qui, d’ailleurs, se complètent : la page Facebook et le site web.

 

La page Facebook

La réalisation de la première est la plus simple. Il suffit d’ouvrir un compte sur le plus grand réseau social mondial.

Mais, pour qu’elle soit efficace, il faut l’animer. Autrement dit, on doit y trouver, outre les principaux axes de campagne, notamment :

  • Les évènements à venir.
  • Des groupes de discussion.
  • Et les réactions des candidats à l’actualité.

De plus, cette page doit s’accompagner d’une mise à jour que le « community manager « envoie régulièrement à tous les « followers » de la communauté qui s’est créée autour d’elle et qui est en évolution constante.

 

Le site web

La seconde n’est guère plus compliquée à mettre en œuvre, mais nécessite davantage de moyens. En effet, il existe de nombreux sites en ligne qui proposent la création en quelques clics de son propre site web. Il faut veiller, principalement :

  • A bien choisir le nom de domaine.

 

  • A bien agencer l’articulation des pages du site, en particulier, celle entre la « landing page » et les pages intérieures.
 
  • Et à alimenter très régulièrement le blog associé au site.

 

Les outils de communication
Les outils de communication

 

Toutefois, il convient de noter qu’une stratégie de communication ayant recours à un site web demande plus de temps pour obtenir des résultats que celle reposant sur l’animation d’un compte Facebook.

Certes, à terme, les résultats du site sont, en général, plus concluants que ceux de la page Facebook, mais pour être obtenus, cela implique la mise en place d’une stratégie de référencement naturel, ou SEO, de qualité.

 

Les autres outils de communication électorale

On peut, évidemment, recourir à d’autres outils de communication en plus de ceux figurant dans le kit de base du matériel de campagne. Il en existe beaucoup.

Citons, par exemple, les radios locales, les « stands parapluie », les kakémonos, les goodies, les cartes de visite, etc… Tout n’est qu’une question de moyens. Or, une campagne électorale se déroule, pratiquement toujours, surtout à l’échelon local, dans un contexte budgétaire serré et sous la surveillance d’une commission électorale.

Il convient donc de faire des choix en tenant compte du meilleur rapport entre le coût et l’efficacité attendue. De ce point de vue, le kit de base d’une campagne électorale se révèle, sauf exception, imbattable.

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